Le fond
Au fil des textes abordés, tous plus différents les uns que les autres, j'ai compris l'importance de savoir définir un ouvrage selon le contexte dans lequel il a été écrit, le lectorat auquel il est destiné, la forme sous laquelle il sera publié. Livres jeunesse, pratiques, essais, articles, BD... Chaque projet a ses particularités et représente un nouveau défi éditorial. Au-delà de l'écriture, relecture et correction supposent un regard critique qui sache à la fois embrasser la cohérence d'un texte et percevoir les erreurs de langue.
La forme
Il me semble indispensable de prendre en compte l'aspect graphique d'un ouvrage afin que fond et forme se répondent. Tout au long de la chaîne du livre se succèdent des acteurs aux attentes et aux contraintes multiples, parfois contradictoires, ce qui peut mener à des incompréhensions coûteuses en temps et en énergie. Être en mesure d'appréhender tous ces aspects, comme me le permet mon expérience en tant qu'assistante d'édition, facilite le passage du livre de main en main et le travail de chacun des maillons de cette chaîne.
La manière
Le monde d'aujourd'hui, toujours plus avide de communication, a l'avantage de faciliter les échanges de savoir et la découverte de pensées nouvelles. La traduction suppose alors de bien connaître la langue cible, pour une meilleure fluidité du texte final, mais également de pouvoir saisir les subtilités de la langue source. Syntaxe, orthographe, grammaire ne suffisent pas pour arriver à une traduction de qualité, et c'est la connaissance d'autres cultures et l'acquisition d'un regard critique qui permettent en fin de compte d'adapter ce qui doit l'être pour favoriser la compréhension du lecteur.